Le géant sud-coréen de l’esport T1 s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire avec une ambitieuse levée de fonds de 33,4 millions d’euros. Cette initiative stratégique vise à consolider l’hégémonie de la structure, portée par ses récents succès sur la scène compétitive.
Une stratégie d’expansion innovante centrée sur les PC Bang
Au cœur de ce projet d’envergure se trouve le développement du concept T1 Base Camp, un café gaming nouvelle génération qui a déjà conquis le marché sud-coréen. Fort de ce succès local, le PDG Joe Marsh ambitionne désormais de déployer ces espaces gaming premium dans toute l’Asie. Le Japon, le Vietnam, Singapour et la Chine sont les prochaines cibles de cette expansion calculée, qui représente une source de revenus particulièrement prometteuse pour l’organisation.
L’expérience fan au centre des priorités
L’autre axe majeur de développement concerne l’événementiel. Le T1 Home Ground, qui s’est déroulé dans l’arène Goyang Sono, a démontré tout le potentiel de ces rencontres physiques. Avec plus de 6 200 spectateurs et des recettes dépassant le million de dollars, T1 souhaite capitaliser sur ce format gagnant. L’organisation envisage même une internationalisation de ces événements, sous réserve d’un accord avec Riot Games, et explore la possibilité de commercialiser les droits de naming.
Un timing stratégique parfait
Cette annonce intervient dans un contexte particulièrement favorable pour T1, qui vient de décrocher son cinquième titre mondial sur League of Legends – une performance historique dans l’histoire de l’esport. La structure, née en 2019 de l’alliance entre SK Telecom et Comcast Spectacor, continue ainsi sa progression fulgurante.
Un projet mystérieux autour de Faker, la légende vivante de League of Legends, a également été évoqué par Joe Marsh, maintenant le suspense sur ce qui pourrait être un événement majeur pour la communauté.
Cette première levée de fonds depuis la création de T1 marque ainsi un tournant décisif pour l’organisation, qui affirme plus que jamais ses ambitions de domination sur la scène esportive mondiale. Elle illustre également la professionnalisation croissante du secteur, où les structures historiques n’hésitent plus à adopter des stratégies dignes des plus grandes entreprises traditionnelles.